Hambourg

A la fin de notre périple à vélo Bruxelles- Kiel, nous avons posé nos bagages pour deux jours à dans la belle et dynamique ville de Hambourg, deuxième agglomération d’Allemagne.

Par un malencontreux hasard du calendrier, nous y séjournons la veille de l’anniversaire du port de Hambourg: la giga fête (831 ans, happy birthday) a été programmée en septembre cette année après deux annulations en raison du covid. Donc le prix des hébergements est au plafond !

Frugalité oblige, nous sommes en limite basse des tarifs, à une centaine d’euros la nuit à l’Hôtel Nord. Mieux que redouté, mais à ce prix il ne faut pas rêver. Une bonne volée de marches pour accéder à l’accueil et mettre les vélos en sécurité. La chambre est spacieuse et a l’air propre si on ne regarde pas derrière les meubles. Les sanitaires sont facilement débordés, les jeunes gardiens intérimaires aussi. 

Nous avons pris nos petits déjeuners à proximité, dans le quartier St Georges et surtout la rue Lange Reihe, connue pour son ambiance village, ses jolies boutiques, ses cafés traditionnels. Le salon de thé Gnosa s’est montré particulièrement accueillant, cosy et gourmand, dans une ambiance désuète.

Café Gnosa, quartier St Georges, Hambourg

A partir de là, direction le centre ville, les arcades, (sous lesquelles il y a de belles pâtisseries),

Les arcades, place de l’Hôtel de Ville, Hambourg.

l’Hotel de Ville, les artères commerçantes, les canaux. Ici les maisons sont le plus souvent posés à ras de l’eau, il y a peu de promenades au plus près des canaux. 

A noter un étonnant réseau de cours intérieures dans le secteur BleichenBrucke / Stadhausbrucke, où nous avons même trouvé une pizzéria tenue par des italiens, et non pas par des turcs comme souvent en Allemagne: La Tavola Calda, d’excellent rapport qualité prix.

Après, passage obligé au Philharmonique: pour réguler l’accès, il faut prendre un billet gratuit au guichet, puis on monte par un bel escalator à la Plazza, qui permet d’avoir une vue de 45 m de hauteur sur toute la ville. Au niveau de la Plazza, il y a une boutique de souvenirs sympas qu’on ne retrouvera pas ailleurs en ville. dans le hall, une vidéo tourne en continu, qui montre les locaux auxquels on n’a pas accès. Ils sont d’une belle sobriété, avec des matériaux de qualité. Les représentations ne sont pas très chères pour accéder à la salle principale, qui parait spectaculaire. On peut ensuite se promener dans le Quartier des Entrepôts, qui abrite le Musée des Miniatures, passer à l’église St Nicolas qui a été quasi détruite en 43 et qui est maintenant un mémorial des victimes des bombardements alliés et aussi des grosses bêtises qu’ont fait les allemands pour en arriver là.

sdr

A noter quelques restaus qui font envie sur Deichstrasse.

Le deuxième jour, nous sommes redescendus au Philarmonique et nous avons suivi les quais vers l’ouest. La ballade est magnifique, avec la lumières des ciels changeants sur l’eau. La préparation de la fête d’anniversaire du port apportait une animation extraordinaire, et les 4km entre le Philhamonique et le Marché au poisson, on ne s’est pas ennuyés. A noter au passage une embarcadère qui permet de photographier le monument emblématique sous un angle un peu différend, le sous-marin, et la visite du tunnel sous l’Elbe, construit en 1910 et assez spectaculaire avec ses grands ascenseurs, sa décoration art nouveau.

Lorsque la faim s’est fait sentir, nous nous sommes éloignés des quais et somme tombés sur un joli quartier calme avec plein de petits restaus. Nous avons choisi Ta Vegan House, leurs bowls sont géniaux.

On s’est échoués en fin d’après midi dans le « quartier chaud » de Reeperbahn. Alternance de sex shops et de kébabs, une place des Beatles sans intérêt, des groupes de jeunes arrivés trop tôt pour s’encanailler. On dirait Pigalle. Il y a une rue de la prostitution interdite aux femmes, réservée aux clients. On ne perd pas grand chose: quelle femme a envie d’aller contempler ses soeurs à vendre, ou mieux, de tomber sur son mari ?

En conclusion, une grande et belle ville qui était sur notre chemin, mais qui à mon avis mérite d’être groupée avec une visite de Lubeck, dont on dit le plus grand bien.

Nous avons manqué: les musées, le jardin botanique.

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